samedi 12 octobre 2019

La fin d'une histoire


Voilà comment cela s’est passé pour moi.
Je l’ai aimé, je l’aime, et je l’aimerai sûrement encore un temps.
Il m’a aimé, il ne m’aime plus, et ne m’aimera sûrement plus jamais.

Notre amour, notre relation de couple était fragile, mais je ne l’ai pas vu, et je crois que lui non plus.
Je me suis laissé emporter par une vague d’amour, j’avais envie de le rendre heureux, j’avais envie qu’on puisse passer à une étape supérieure.
Le sexe, l’ouverture aux autres c’est ce qui nous à rassemblé, et séparé.
En pleine confiance, nous nous sommes laissé la liberté de jouer à la séduction en dehors de nous.
Au début cela avait son petits lots d’avantages.
Un regain de confiance en notre pouvoir de séduction qui profitait à l’autre.
Mais très vite, jalousie et méfiance se sont installé. Les vieux démons des tragédies passé ont resurgis.
Je l’ai vu craquer pour une rouquine, je l’ai vu lui écrire tous les jours, je l’ai vu sourire à l’idée de la voir et la revoir.
Je lui ai dit « attention », je lui ai dit « cela me fait du mal », je lui ai dit « s’il te plaît ralentie ».
Il n’a pas entendu mon appel.
Il était tellement bien et heureux de cette nouvelle rencontre qu’il n’a pas entendu mon appel.
Je criais au secoure j’avais peur, et lui ne lisais en moi qu’une contrainte qui l’empêcherai de vivre sa vie. Et lui ne voyait plus que cette multitude de reproches que j’ai pu lui faire.
Il est vrai que j’ai parfois essayer de le modeler à ma façon.
Il est vrai que j’ai eu envie de changer ses travers au lieu de les accepter.
Il est vrai que je n’ai pas été parfaite.
Je me pensais dans mon droit, je pensais mes envies et mes demandes légitimes.
Sans voir que je le perdais petit à petit.
Alors quand cette rouquine est arrivée, apportant la nouveauté, la fraîcheur, la liberté, une vie plus rock’n’roll je n’ai pas sur gérer la situation.
J’ai pris tellement peur à nous, j’ai été tellement mal, je le voyais tellement se détacher de moi à son profil, que j’ai claquer la porte sans réfléchir.
Nous sommes se fameux soir où il me demande « alors c’est fini ? » et où je réponds « oui c’est fini »
Au fond de moi j’espérais qu’il me retienne, qu’il me donne ne serais ce que quelques mots qui me donne l’envie de continuer à essayer de trouver des solutions.
Qu’il sache exprimer son mal être sur ma façon d’être, qu’on apprenne de nos erreurs pour mieux avancer.
J’aurais été capable d’entendre mes défauts, s’il avait été capable d’écouter les siens.
Quelques jours passent, et se ressemblent.
J’arrive encore à être proche de lui toute en me projetant sur une vie seule.
J’arrive encore à voir un peu d’amour et d’affection dans ses yeux.
Mais plus pour longtemps.
Très vite je vie la chute libre.
Il n’aura pas attendu pour sortir et profiter de cette rouquine, en re créer d’autre. 
Très vite il commence à me mentir sur ce qu’il fait de ses soirées.
Très vite je m’en rends compte.
Il a fini par comprendre que je préfère une vérité qui fait mal, à un mensonge qui fait du bien.
Aujourd’hui il est complètement parti.
Il ne veut plus dormir avec moi, il ne veut plus m’embrasser, il ne veut plus de moi.
Il n’est pas malheureux, il fait ça vie, et n’attend qu’une chose que je fasse la mienne.
Mais moi je n’arrive pas.
Moi j’ai tout quitté pour lui. Si je suis ici aujourd’hui c’est pour lui.
J’ai renoncé à ma vie pour lui.
Et ne plus l’avoir c’est aujourd’hui comme ne plus avoir de vie.
Aujourd’hui, je suis seul, dans une maison qui ne sera bientôt plus la mienne.
Entourée de toutes mes affaires emballé dans des cartons.
Mes amis sont peu présents physiquement.
Lui me mets sa nouvelle idylle sous le nez.
Oh ce n’est pas pour me fuir qu’il découche la moitié de la semaine. Il ne souhaite juste pas refuser des propositions de sortis.
Je ne l’ai jamais vu avec une vie sociale aussi importante que depuis que nous sommes séparés.
A croire que c’est moi qui l’empêchais de vivre.
Parfois j’essaie de remonter la pente. De me dire que c’est une bonne chose.
Qu’après tout en plus de 6 ans de relations il m’a beaucoup menti, qu’il m’a fait beaucoup de mal.
Mais je l’aime.
Et je cherche désespérément encore un peu d’affection de sa part.

Aujourd’hui samedi 12/10 il n’est pas là.
Je lui propose de rentrer diner avec moi.
Je veux passer une bonne soirée. J’attends dans l’espoir de pouvoir enfin un moment de tendresse. Un simple moment où j’aurais pu être allongé dans ses bras et qu’il me fasse ne serai ce qu’un bisou sur le front. Qu’il me dise juste que ça va aller, qu’il sera la quand même pour m’aider.
Alors je fais les choses bien pour que ce moment dont j’ai temps besoin arrive.
Je cuisine, je me fais jolie, je fais en sorte que la maison soit agréable.
Et le coup de grâce arrive plus vite que prévu.
Il pense voir claire dans mon jeu, et se trouve méfiant, il a peur que je tente un rapprochement, il est clair il n’a pas envie de ça.
Tout ce que je demandais c’était un peu de tendresse.
S’en suivent 3h de soirée qui tourne entre le fait que je sois malheureuse et que j’aurais aimé plus ce soir.
Mais je ne voulais pas qu’il parle de tout ça.
Je ne voulais pas qu’il mette en avant tout ça.
Je voulais juste que les choses se passent naturellement, qu’on se rappelle qu’on s’apprécie aussi pour pleins de choses.
Au final je me retrouve recroquevillée dans mon lit en train de pleurer et malade.
Il rentre dans la chambre, se préoccupe un peu de ma santé, et me dit qu’il s’en va.
Il retourne à ses activités.
Au final tout ça pour me prendre une claque de plus dans la gueule.

A croire que je ne suis pas assez à terre pour lui.

Il est 1h50 du matin, et je pleure seule devant mon écran d’ordinateur à écrire ses lignes.
Tout le monde me dit que je vais m’en remettre, qu’il faut passer à autre chose comme lui l’a fait.
Je suis désolé mais ce n’est pas possible. Pas maintenant pas comme ça.

Je ne suis pas encore capable de savoir ce que je veux faire de cette nouvelle vie qui m’attends.
Je ne suis même pas capable de savoir si je veux qu’elle continue cette vie.