mardi 17 mars 2020

Le Portrait de Dorian Gray.


 Dorian m’aborde sur un site de rencontre.
J’hésite à lui répondre. 2 photos de profil, dont 1 avec son torse nu.
Alors oui il est très beau son torse.
Mais cet appât par le corps ne m’inspire rien de bon.
Et finalement, je me laisse rapidement séduire.

J’apprends rapidement quel métier il fait, et là je commence à entrevoir plus qu’un simple corps musclé.
On discute par écrit, et par téléphone.
Il a une assurance folle,
Il a un côté hautain.
Il en est à la fois drôle et impressionnant.
Il m’agace, mais il m’attire.
Il me choque, mais il me plait.

Un verre, un deuxième verre, un diner. Une 1er soirée somme toute dès plus classique.
Mon esprit est mitigé.
Cet homme est drôle, cultivé, intelligent, beau garçon.
Cet homme est vantard, possessif, arrogant.
Quelques jours plus tard on se programme un deuxième rendez-vous.
Un verre, un cinéma, un diner.
Et là je commence à tomber sous le charme.
Je me moque ouvertement de son trop plein d’assurance, et il assume.
Je suis impressionnée par ses références littéraire, et sa culture.

Il me raccompagne à ma voiture.
Sans avoir essayé ne serais ce qu’une approche avec moi.
Il est bien le 1er à agir ainsi.

Je craque, tant-pie, j’y vais.

Je l’arrête, je l’attrape par l’écharpe, et je l’embrasse.

Il se laisse à peine faire. Il me dit qu’il veut prendre le temps de faire les choses bien.
Je n’ai pas l’habitude que l’on fasse les choses bien avec moi.

 Je m’en moque, et je recommence.
Et on se tourne autour, et sa tourne encore.
Un pas en avant pour s’embrasser, un pas en arrière pour se taquiner.
Je suis bien. Je n’ai pas été aussi bien avec un homme depuis longtemps.
Je n’ai pas envie de le laisser partir.
J’ai les papillons dans le ventre et le cœur qui s’emballe.

Mais chacun finit par rentrer chez soit

Sms, appel, on ne se lâche plus.

Très vite je l’invite à passer prendre un bisou chez moi.
L’idée de départ est juste qu’il vienne chercher son bisou

Il est là sur le pas de ma porte, j’ouvre. Et il m’embrasse, mais pas que, il me prend dans ses bras.
Je suis à la fois encore intimidée par sa présence et toute heureuse de vivre ce genre ce sensation.
Bien sûr je lui offre un verre, puis 2, puis encore quelques-uns, et l’ont fini par passer la soirée et un bout de nuit ensemble.

Tout au long de la soirée je le vois faire son show.
Il bouge dans tous les sens, me fait rire, me fait virevolter.
Un rêve éveillé.
Je ne pense pas beaucoup au sexe, mais je me surprends à me dire que j’aimerai que cela arrive.
Le cadre et le contexte s’y prête.
On se câline, je déboutonne un peu sa chemise, lui masse les épaules, l’embrasse.
Mais non, il finira par rentrer chez lui.
Je bouillonne d’une envie de lui.
Cet homme, il me plaît.
Il est beau intelligent cultivé drôle libéré
J’attends déjà de le revoir.

Cet fois ci c’est mon tour. Je vais chez lui.

Une demi-journée de préparation pour mettre tout mon potentiel de séduction en place.
J’arrive chez lui, avec de l’assurance, ma plus belle robe, et de la lingerie coquine.

Ce soir, il est à moi !

Je découvre M. Dorian Gray dans un look de « rappeur », c’est détonnant par rapport au personnage que je connais. Mais je me sens encore plus charmée.

La soirée commence. 

On s’embrasse, on boit, on grignote.
On se cherche, on se trouve.

J’ai envie de lui. Il le sait. Il le voit. Il en joue.

Il me plaque contre un mur et m’embrasse. Et il s’en va
Il m’allonge sur le canapé me grimpe dessus. Et il s’en va
Il passe ses mains entre mes cuisses, me fait frémir. Et il s’en va

J’ai envie de lui. Il le sait. Il le voit. Il en joue.

Ce petit jeu est accompagné de différentes substance illicite.
Dont à ma grande surprise, une petite poudre blanche pour Mr.

La désinhibition est total.

Les langues se délient aussi.
Je lui avoue être complètement perturbée de me sentir autant attirée par un homme qui présente à la fois tous ce que j’aime et tous ce que je déteste.
Il m’avoue être complètement perturbée de se sentir attiré par une femme qui ne corresponds pas à ses standards de beauté.
Le couperet est tombé.

Je me doutais de part certaines de ses taquineries déplacées qu’une petite grassouillette n’était pas ce qui l’attirait le plus.
Mais là les choses sont claire.
M. Dorian Gray, ne me touche pas, car physiquement je ne lui plais pas, et qu’il a besoin de temps pour que l’esprit finisse de prendre le dessus.
Forcement ça fait mal.

Et bien ça m’est égale !

Cet homme je le veux, je vais l’avoir.

La soirée continue, et les péripéties s’enchainent.
On passe d’un canapé, à allonger par terre sur un tapis, à dehors sous la pluie.
Tout y passe.

Il est complètement fou, je deviens complètement folle.

Ses provocations liées à notre de jeu de séduction commence à s’enchainer de manière violente.

Il me mord dans le cou, jusqu’à en avoir une trace de dent.
Il approche de mon visage un briquet en flamme
Il m’agrippe le corps jusqu’à ce que ses pouces marquent ma peau.
Mon corps et ma tête ne savent plus si je vie la peur ou l’excitation

Il se calme un peu et me propose d’aller se coucher.

Je suis dans son lit. Il éteints la lumière.
Je vois là comme un signe de ne pas vouloir me voir.
Je laisse ce qu’il me reste d’ivresse prendre le dessus et je vais vers lui quand même.
Il se laisse faire et prend rapidement le dessus.
Très vite je ne contrôle plus rien.
Ce n’est pas des caresses sur mon corps, mais des mains ferment. Douloureuse que j’ai sur moi.
Je me retrouve le corps sur le lit la tête par terre à ne plus pouvoir bouger.
J’essaie de prendre le dessus, de contrôler cette énergie, c’est difficile.
On sort un préservatif, et là tout redescend pour lui.

1er douche froide.

Ce n’est pas grave, j’ai envie de lui, je ne veux pas qu’on s’arrête là. Je le veux !
On recommence, toutes son énergie revient.
Il est allongé sur moi
Il est prêt à enfin rentré en moi
Il en est au bord
Je donne des coups de bassin, je le veux en moi !
Mais il ne cède pas
Il n’a pas de préservatif sur lui, il sait que c’est quelque chose auxquels je tiens.
Il ne veut pas rentrer plus loin.
Au milieu de tout ça, il me mord encore.
J’exprime la douleur

Et là 2ème douche froide.

On s’arrête là
Il ne faut pas forcer les choses
Ce n’est pas pour ce soir, tant pis.
Après tout, cette histoire est originale du début jusqu’à la fin.

Je m’endors un peu sur son épaule, je suis à la fois bien dans ses bras, et perturbée dans ma tête.
Je sors du lit, je vais sur son canapé.
Je cogite.
Je somnole
Je cogite
Je refais la soirée dans ma tête, je suis perdu.

Où est ce que je vais avec cet homme ?

Je suis réveillée avant lui.
Je fais un brin de toilette
J’essaie de remettre de l’ordre chez lui et dans ma tête.

D’un côté j’ai un CSP+ beau cultivé avec beaucoup d’humour et qui n’a pas froid aux yeux.
D’un côté j’ai un homme qui se moque de mon physique dès qu’il en a l’occasion, qui consomme des stupéfiants, et qui à l’air psychologiquement très complexe.

Le soir même après être rentrée chez moi et avoir vue ma famille je l’appel.
Je lui fais comprendre que tout ça me fait peur et qu’il vaut mieux s’arrêter là.
La raison prend le dessus.

3 jours après, je reçois un sms de sa part.
Il me demande de lui confirmer que je vais passer chez moi ce soir.
Il veut que je récupère « mon ultime présent »
Je suis au bureau quand je reçois ce sms.
Je me mets à paniquer.
J’ai peur
J’appelle tout mon entourage avant de rentrer chez moi.
Y compris mon ex.
J’approche du pat de ma porte.
Je vois un sac cadeau
Et dans ce sac cadeau, 2 livres.

« Aimer c’est laissé ses peurs derrière soir »
« Le portrait de Dorian Gray »

Je l’appelle.
Officiellement pour lui dire merci
Officieusement parce que je ne veux pas couper le contact.

Il aura ces mots qui résonne encore moi « tu t’es tirée une balle dans le pied toute seule »

2 semaines sans nouvelle, je reçois un soir un sms de sa part avec une blague salace.
Cet humour que nous avions en commun.
Je réponds par une autre blague. Mais pas de réponse.
Quelques jours après je renvoie un sms avec une blague. Mais pas de réponse.

De temps en temps je pense encore à lui.
Je me pose encore la question de savoir si j’ai bien fait ou pas
Si je veux le revoir ou pas.






















dimanche 1 mars 2020

Lui c'est S.




Depuis quelques temps maintenant je traîne sur les réseaux dans un groupe de personnes qui ne souhaite pas d’enfants.
1er semaine seule dans mon nouveau chez moi, je lance une invitation. Venez chez moi prendre un verre.
Je reçois donc, elle, C-L, et lui S.
La soirée se passe bien, on discute, on mange un bout, une tarte faite et rapportée par S.
C’est délicieux, je découvre là le 1er talent de S. La cuisine.
La soirée se passe, C-L finit par rentrer chez elle. Je termine la soirée tranquillement avec S.

Quelques jours plus tard, nous nous revoyons. En tête à tête.
Je n’arrive pas encore à savoir s’il me plaît ou pas. Je suis encore un peu fragile de ma séparation.
Parce que j’ai toujours se besoin de plaire et d’assurer, je me prépare comme à un rendez-vous galant. Je mets une jolie robe, je me maquille, je me parfume.
Je suis hésitante toute la soirée. Il est gentil, pas bête, pas vilain, mais je n’ai pas cette petite étincelle.
Après tout ce n’est pas grave, nous n’avions pas convenu cela comme un rendez-vous galant.

A un moment il est temps d’aller dormir
Nous dormons dans le même lit, aucun arrière pensé de ma part. Si ce n’est que je ne sais toujours pas ce que je veux.
Une fois couché tous les deux dans le lit, il y a une 1er tentative de rapprochement de sa part.
Je ne suis pas à l’aise, tout de suite je me mets à me sentir mal.
Un autre homme que mon Choupi me touche.
Je lui dis une 1er fois que je n’ai pas très envie de sexe ce soir.
Je me mets dos à lui, et il commence à me câliner quand même.
Je ne suis pas à l’aise.
Et les automatismes reprennent leur raison.
Après tout comment lui en vouloir ? Je discute sexualité avec lui, je l’invite à dormir dans mon lit, j’ai forcement envoyé des signaux qui indique que j’ai envie.
Alors je me retourne, je le regarde, et on s’embrasse.
A partir de là, c’est à moi d’être à la hauteur de ma réputation quel que soit mes envies.
Et là, je découvre le 2ème talent de S.
Je découvre cet homme qui me disait ne pas être un Don Juan, comme quelqu’un qui a très bien ce que c’était qu’une vraie bonne partie de jambe en l’air.
Je suis complètement perdu.
Je ne suis pas très à l’aise au point de préfère éteindre la lumière
Je suis à l’aise au point de laisser durer le plaisir.

Quelques heures de sommeils et le reste au petit matin.
Quelques jours plus tard et je suis toujours perturbée.

Aujourd’hui S. et moi sommes des amis, de bons amis.
Je suis ravi de l’avoir dans ma vie.
Je ne sais pas ce que l’avenir nous réservera.
Et je ne sais pas si je veux le savoir.